Introduction
CHRONO APPRENDRE
CHRONO Apprendre MIEUX
C’est un chapitre particulier, à consulter régulièrement.
Il présentera des conseils pour te faciliter le travail et annoncera la parution de nouveaux chapitres.
Cela te permettra de tenir à jour ce qui t’est demandé sur le blog, en particulier :
Le planning où tu inscriras les travaux faits et à faire.
Le dossier de suivi et de communication.
La parution des nouveaux chapitres sera datée. Ils resteront inscrits quelque temps puis céderont la place aux nouveaux venus.
Par exemple :
Vendredi 13 décembre 2013 : jour de chance pour toi.
Dans le grand chapitre APPRENDRE : VOCABULAIRE : 4 chapitres.
- 1. VOCABULAIRE.
- 2. DICTIONNAIRES.
- 3. INFORMATIONS.
- 4. OBJECTIFS
Démarrer !
DEMARRER
APPRENDRE à MIEUX LIRE.
Cet objectif général est le nôtre. En ouvrant ce blog, tu entres dans une communication en forme de triangle : toi, moi et ce qui est à apprendre. On peut appeler ce dernier « message ».
Tu viens de capter plusieurs informations importantes et en même temps tu comprends ce que tu vas devoir faire pour apprendre mieux et pour apprendre à mieux lire.
Nous sommes obligés de communiquer par informatique. Comme je ne suis pas en face de toi pour te donner des conseils, tu vas devoir les lire, surtout au début pour que nous travaillions en commun efficacement.
Progressivement, ce sera plutôt des exercices.
En même temps, il faut que tu apprennes à me connaître : je suis à tes côtés pour t’aider mais comme un vieux papy « invisible ». Tu n’as que mes écrits sous les yeux.
J’emploie des moyens de communication que j’ai rôdé pendant 40 ans comme prof. avec des enfants, des élèves instituteurs, des adultes en difficulté avec la lecture et même des prisonniers par correspondance …
Mais en communication, personne ne fait de miracles, donc je ferai de mon mieux ; c’est tout ce que je peux te promettre.
Figure-toi que nous partons pour un long voyages. Pour cela, il faut choisir un itinéraire, des objectifs, des moyens, des manières de faire etc.
Il en est de même pour les apprentissages que tu vas entreprendre avec m
Pour ne pas trop te gaver de baratin au démarrage, commençons par un petit exercice et passons assez vite au gros chapitre sur les « objectifs ».
Exercice_1.
Apprendre Mieux : commence par ces informations.
Ce dessin est un « message » : que veut-il dire ?
Si quelqu’un t’aide dans ce travail (parents, frère ou sœur dialogue avec eux)
1° réponse : dis comment tu comprends cette image.
2° réponse : essaie de dire quels moyens a employés celui qui a voulu communiquer avec toi.
Si tu ne connais pas bien certains mots employés jusqu’ici, place-les dans ton cahier de vocabulaire en forme de tableau.
Tu peux l’établir en te servant d’Excel ou de Word (Insertion / Tableau /2 colonnes/10 lignes ou plus) Appelle ce fichier « Vocabulaire ».
Tu peux ajouter des lignes en plaçant la pointe de la souris à la fin de la dernière ligne et en cliquant sur Entrée.
Sers-toi des exemples donnés comme modèles.
MOT |
Ecris une définition ou un exemple |
information |
orale : phrase prononcée par un interlocuteur |
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écrite : texte rédigé par un journaliste |
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graphique : vignette d’une BD |
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multimédia : TV. Journal de 20 heures |
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objectif |
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message |
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communiquer |
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apprendre |
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Exercice_2.
S’il ne fallait retenir pour la pratique que quelques grands principes, la lecture du paragraphe suivant pourrait servir de guide.
L’objectif central du lire a consisté à proposer des moyens de lutter contre l’échec scolaire en respectant différents principes préconisés par les IO., la PPO. (Instructions Officielles _ Pédagogie Par Objectifs) et par les chercheurs en sciences de l’éducation. Des exercices te seront proposés plus loin sur ces orientations). Voici quelques cas.
Auparavant, on parlait de programmes c'est-à-dire de contenus. Depuis 1945, tous les ministres parlent de les réduire, mais rien ne bouge. La PPO a été instaurée en 1974, mais même Peillon ne semble pas le savoir.
Ancien programme : contenu le complément circonstanciel.
PPO. Converti en verbes d’actions, cela devient :
Comprendre qu’une action se déroule dans des circonstances.
(Qui ? fait quoi ? où ? quand ? comment ? pourquoi ? avec quels résultats ?)
Exemple : pour une séance de travail, cela peur consister à :
objectif : comment transformer une proposition circonstancielle en complément circonstanciel (ou l’inverse) ?
La température baisse à la nuit tombée.
La température baisse quand la nuit tombe.
On reprendra ce travail sur les objectifs à l’aide d’exercices.
Ceux-ci peuvent être généraux (OG) ou plus spécifiques. (OS).
O.G.
Observer parler LIRE écrire représenter RAISONNER
O.S.
percevoir distinguer comparer associer composer
dire décoder copier dessiner
regarder dialoguer épeler photocopier
associer composer
distinguer discuter écouter recopier schématiser
comparer argumenter prononcer calligraphier
Retiens donc que désormais, on partira d’un verbe entouré de précisions sur les circonstances, sur deux plans :
pour tes apprentissages,
pour l’apprentissage du français.
Dans les deux cas, la règle est la même.
Contre l'échec.
Blog sur "apprendre autrement"
Echecs : terme incontournable
Donc : autrement ? Inévitable.
L’expression est banale. On la trouve abondamment répandue dans les livres de pédagogie et sur Internet. Pour autant sa signification est-elle plus claire ? L'adverbe "autrement" en particulier devrait poser bien des interrogations. Par rapport aux pratiques scolaires, on devrait sans cesse se demander pourquoi ou moment où on conduit telle ou telle action, quelles orientations on poursuit et quelle organisation on a choisie pour arriver à un but. Ce sont des questions employées pour le management : mais pourquoi pas ?
L'école, en tant qu'institution, est une affaire publique soumise à tous les jugements et à tous les critiques des concepteurs aux utilisateurs. Elle est d'autant plus mal placée que différents publics s'intéresse à elle : les politiques, les parents, les commerçants, les nouveaux coachs faiseurs de miracles…
Autre malheur, il y a les vacances et les rentrées scolaires qui sont autant d'occasions de parler de l'école dans les médias et bien entendus de promulguer sa faillite. Mais contrairement à l'émission connue ont fait rarement entrer l'accusé.
Tout se passe au niveau de l’opinion et chacun sait que cette manière est particulièrement incohérente et circulante. Chacun a la parole : le ministre et les hommes politiques, cela va sans dire, les parents d'élèves, les téléspectateurs, le commerçant du coin poussé par le changement des dates de vacances ou les horaires scolaires, les spécialistes de la santé et les chercheurs en sciences de l’éducation que l'on n’écoute pas, les élèves eux-mêmes qui râlent ou chahutent au lieu de travailler.
Je n'ai fait que renforcer quelques traits composant ce beau tableau impressionniste.
Face à cette énumération sinistre on serait tenté de ne rien faire. Mais ce serait oublier les 10 % de laissés pour compte souffrant d'illettrisme dont la souffrance ne s'exprime pas sur la place publique ; avec les victimes du harcèlement, ils peuvent un jour de faire connaître par un suicide car l’école n’est pas une société idéale.
Par contre c’est le lieu parfait du « non-dit » sauf sur thèmes parentés : dates des vacances, rythmes scolaires. On en parle car ça touche les agences de voyages, l’ouverture des grandes surfaces, les services municipaux pour suppléer aux carences en fin d’après-midi.
40 ans de carrière de formateurs et 18 années de lutte contre l'illettrisme incluant de nombreuses batailles à contre-courant de l'opinion commune motorisent à présenter une version sans prétention de ce que l'on pourrait faire pour corriger ses erreurs et ses échecs. Quitte à mettre les pieds dans le plat sur quelques points qui vont déranger quelques caciques de la pédagogie ronronnante.
Cela déplaira à qui se sentira morveux. Ceux qui font leur boulot d’une manière éclairée se contenteront de piquer sur ce blog quelques exercices pour intéresse leurs élèves. Me comprendront donc des formateurs ouverts et actifs – il y en a - et des parents se posant des questions sur l’avenir de leurs enfants. Si je réussis à déclencher ce double type de réaction, cela me suffira.
Echecs : un mot redoutable.
Des causes d’échecs qui interrogent ?
Les faits sont là, incontournables. Les médias les ressassent. Ils ont pour noms : illettrisme, redoublements, abandon des études universitaires, préoccupations des parents, chômage … On en parle, oui, mais … Où sont les analyses et les remèdes ?
De temps en temps, un coup de froid survient sur l’Hexagone avec la publication du rapport « Pisa 2009 » par exemple. La France pédagogique est obligée d’enfiler son bonnet d’âne.
Quelles sont les raisons de ces mauvais résultats ? Que se passe-t-il dans les classes, en particulier pour cet apprentissage fondamental de la lecture dont dépend la suite du parcours scolaire ?
Sur un plan général, toute action humaine d’une certaine importance se déroule selon un schéma classique qui va d’une prévision à l’exécution et à une évaluation. C’est une sorte de protocole, bien étudié par les managers, que des expériences et des apprentissages répétés transforment en habitudes plus ou moins bien automatisées. Certes, ce n’est pas aussi systématique ou systémique qu’en cybernétique mais cela favorise une bonne efficacité pratique. Les schémas mentaux acquis servent de repères pour les actions à venir. Différents facteurs peuvent intervenir ; des variantes ou des péripéties peuvent perturber le projet d’origine. Des constantes demeurent cependant qui peuvent être utilisables dans la conduite d’une séance d’apprentissage, en lecture, par exemple. Les spécialistes de la mémoire parlent de « répertoires » dans lesquels on va puiser selon les besoins. Nous en aurions acquis portant sur les formes, les signes de la langue, les associations d’idées, les schémas action, la grammaire etc. La difficulté, c’est l’apprentissage.
Une condition est à respecter : il faut éviter la perversion de ces outils en routines formelles
Dans le jargon pédagogique, des expressions « consacrées », (comme à la messe) circulent. Elles forment une sorte de litanie qui a parfois comme effet d’en occulter la signification. Par exemple : faire la classe, « leçons » ( ?) ou livre de lecture, méthodes syllabiques, mixtes ou globales, familles défavorisées … pour ne citer que les plus communément ressassées, parfois comme des alibis, dans deux hauts lieux de la pensée : les médias et les cours de récréation.
Une dimension est oubliée, alors qu‘elle devrait être au centre du débat en tant qu’objet de la lecture, c’est « l’écrit », cité nommément par le rapport Pisa. A l’école on se sert de ce matériau mais on s’interroge peu sur sa complexité et les difficultés spécifiques de ses apprentissages. Un long chapitre sera consacré à ce thème.
Pour les causes qui seront passées en revue, un examen attentif sera conduit pour deux raisons principales : la première consistant à ne pas se contenter de les invoquer dans une conversation banale ou dans les médias ; la seconde parce que les liens de causalité pouvant exister entre elles et les souffrances humaines provoquées ne peuvent pas être pris à la légère. Psychologues et sociologues insistent depuis peu sur l’incidence sur nos comportements de facteurs affectifs tels que la confiance en soi ou l’estime de soi. Pour un élève en difficulté, par exemple, la séance de lecture à voix haute, en public, est la pire des épreuves.
La recherche des causes n’est pas toujours un sport facile à pratiquer étant donné les interactions entre d’innombrables facteurs. Les points de vue adoptés au départ de l’analyse sont capitaux. Les options méthodologiques s’avèrent déterminantes. La nécessité d’assumer la complexité du réel est une des premières règles. Il y a, en lecture comme dans toute action humaine, des causes très générales et d’autres plus spécifiques.
L’illettrisme, les échecs scolaires touchent des élèves ou des adultes. Ils doivent être au centre des préoccupations pédagogiques. C’est à cause du manque de connaissances sur ce sujet que l’école de Jules Ferry a montré quelques faiblesses dans le choix de méthodes de lecture. Vers 1900, compte tenu de l’état des connaissances sur l’enfant, l’apprentissage, la communication, la lecture … ce n’était peut-être pas évitable. Mais, à notre époque cette absence d’analyse critique est inexplicable. Certes des recherches sont conduites mais elles sont d’un trop haut niveau spéculatif et sont si peu diffusées qu’elles n’ont pas de portée réelle sur l’action pédagogique. On pourrait davantage solliciter les chercheurs et les universitaires sur ce point. Certains ont ce souci : un de mes anciens prof. De Fac. a publié un ouvrage sur le traitement de l’information qui devrait être étudié pour la formation des professeurs des écoles pour faire cesser les éternels gémissements sur « le manque de … » (Varet : la science et son information à l’heure d’Internet. P.U.F.)
Une analyse critique inévitable principalement sur le plan de la LECTURE, cause principale des échecs scolaires.
Y a-t-il des responsables, coupables ou non ?
« Qui se sent morveux, qu’il se mouche. » comme dit le proverbe. Ceux qui font leur boulot d’une manière éclairée et méthodique ne se sentiront pas écornés.
Les causes d’échec sont connues : il suffit de les soumettre à un « doute méthodique », comme l’avait recommandé notre René national au XVII° siècle.
Ce sont : les routines scolaires, les « méthodes » de lecture, l’influence des milieux défavorisés, l’écrit lui-même.
Cela analysé, il restera à comprendre exactement en quoi consistent les dimensions de « l’acte de lire ».
Ces « autres » manières de concevoir l’action éducative étant explicitées, il suffira d’y ajuster des pratiques d’apprentissage mieux orientées et organisées.
Ce sera la partie « applications » servant de justification et de preuves aux thèses - parfois un peu polémiques – avancées sur ce blog.
Commencer par parler français.
Commencer par parler français.
Savez-vous pourquoi nous avons gagné la Coupe d'Europe d'après les présentateurs de FR 2 ?
Tony Parker est "made in France" (sic ou texto dans un commentaire de cette soirée.) Heureusement aussi, l'équipe était bien "coaché" (au moins 30 fois ce soir là : vous pouvez vérifier.) N'étant pas angliciste, j'entends et je prononce : kkkkôôôatttchhh" ou "kkkkôôôatttchhh innngue".
Pauvre professeur des écoles qui, le lendemain, essaiera de faire apprendre à parler ou écrire une phrase en français correct à un élève même pas frappé d’illettrisme.
Quand les journalistes parlent de « la faillite de l’école » pensent-ils qu’éduquer les enfants et les adolescents est une tâche extrêmement complexe comportant un nombre incalculable de dimensions avec, en particulier, l’influence de l’environnement notamment médiatique dont ils sont les artisans.
Quand ils acceptent que leur chaîne présente une cacophonie d’images et de sons – je ne parle même pas de mots – et pas seulement en publicité, où voulez-vous que les jeunes trouvent l’occasion d’exercer leur pensée logique à l’aide à travers galimatias ? Peuvent-ils apprendre ce qu’est un dialogue en regardant un débat télévisé où tout le monde coupe la parole à son interlocuteur et utilise injures et mensonges à titre d’arguments.
Un présentateur aux infos. de 20 heures est tellement persuadé de l’excellence de sa question qu’il n’attend même pas un bout de réponse de son face à face. Manie et fatuité bien françaises vérifiables chaque soir sans compter les débats politiques où des sommets sont atteints, à droite comme à gauche.
On pourrait continuer : jadis, les bombes explosaient, maintenant on les explose. Un exercice intéressant : rechercher les x compléments possibles du verbe « gérer » ; tout y passe : les comptes et les affaires (rarement) mais aussi une équipe de foot comme en Afrique du Sud récemment, un troupeau de vaches mais également des sentiments et même les émotions… Beau sujet pour le Bacc. : comment gère-ton ses émotions ?
Le prof. de philo., le lendemain, peut se servir de quelques passages enregistrés à condition de préciser qu’on étudie « ce qu’il ne faut pas faire », en rouge dans la marge », avant de passer à la lecture attentive d’un dialogue de Platon.
On pourrait allonger indéfiniment la liste des critiques. Pour l’auteur, leur analyse est nécessaire à condition que celle-ci débouche sur des propositions plus positives. Il essaiera de tenir le pari ; sinon ce blog ne sert à rien qu’à ajouter un élément de plus à la confusion régnante.
Alors essayons d’employer à bons escient l’adverbe « autrement » que l’on peut accoler avec pertinence à apprendre, réfléchir, lire, disserter …
Le projet est clair ; comment faire ? Avec des preuves et des arguments ?
Ce sera l’objectif poursuivi. en théorie et à l’aide d’autres pratiques pédagogiques à envisager.